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A la rencontre de mes ancêtres

12 février 2017

Quel Jean Baptiste DURIEUX est le père de DURIEUX Louis ? Nouveaux éléments

J'ai trouvé un acte qui permet d'établir la filiation de Louis DURIEUX avec le Jean Baptiste né en 1826.

En effet Le petit Jean Baptiste né le 11 décembre 1818 est décédé le 9 Septembre 1824. Il est bien précisé qu' il est décédé à l'age de 5 ans et 9 mois. Il est le fils de Jean Baptiste DURIEUX et de LEGRAND Marie Anne.

Reste l'erreur dans l'acte de décès de 1888 sur le pére du défunt : Jean Baptiste au lieu d'Antoine Joseph.

Tout en sachant que le grand père du défunt s'appelle Jean Baptiste et que les déclarants, pourtant un fils ( Jean Baptiste ...) n'est pas capable de renseigner sur la mère du défunt sa propre grand mère.

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7 février 2017

Quel Jean Baptiste DURIEUX est le père de DURIEUX Louis ?

Encore une énigme comme la généalogie aime en mettre sur nos routes.

Voici les informations que j'ai et dans l'ordre que j'ai obtenu :

1) DURIEUX Louis s'est marié le 2 août 1902 à Lille (59). Dans l'acte de mariage il est indiqué que Louis est né le 8 mars 1873 à Bruay, Il est le fils de

           - Jean Baptiste décédé le 13 octobre 1888 à Calais

           - Julie GOBERT décédée le 9 octobre 1881 à Saint Pierre

 

2) DURIEUX Louis est né le 8 mars 1873 à Bruay en Artois. Dans l'acte de naissance, il est le fils de

           - Jean Baptiste DURIEUX agé de 44 ans

          - Julie GOBERT agée de 35 ans

Par conséquent, Jean Baptiste serait né vers 1829 et Julie vers 1838 selon les âges indiqués.

 

3) Dans l'acte de décès de Jean Baptiste DURIEUX du 13 octobre 1888 à Calais , ce dernier est agé de 70 ans. Il est le fils de Jean Baptiste DURIEUX.La mère n'est pas connue des déclarants. Il est veuf de Julie GOBERT

Par conséquent, selon l'âge indiqué, Jean Baptiste serait né vers 1818.

 

4) Dans l'acte de décès de Julie GOBERT le 9 octobre 1881 à Saint Pierre les Calais , elle est âgée de 46 ans, fille de Henri et Rosine MARRE. Elle est déclarée comme épouse de Jean Baptiste DURIEUX âgé de 56 ans.

Par conséquent, Jean Baptiste serait né vers 1825 et Julie vers 1835.

 

Cela est courant quand on fait des recherches généalogiques. Les âges étant approximatifs.

Là où cela se complique c'est que je trouve 2 actes de naissance concernant un Jean Baptiste DURIEUX :

 

             * Le premier le 11 décembre 1818 à Hergnies . Jean Baptiste est alors fils de Jean Baptiste DURIEUX et Marie Anne LEGRAND .

 

             * Le second le 6 août 1826 à Hergnies. Jean Baptiste est alors le fils d' Antoine Joseph et Norbertine OCHEVIN.

 

Où est le problème, me direz-vous . Le père de Louis est celui né en 1818.

 

Oui mais voilà un acte de mariage entre Jean Baptiste DURIEUX et Julie GOBERT datant du 23 Juin 1853 à Lourches fait état de :

       - Jean Baptiste DURIEUX né le 6 août 1826, fils d'Antoine DURIEUX et Norbertine OCHEVIN. 

       - Julie GOBERT née le 3 avril 1835 , fille d' Henri et Rosine MARS .

Pour Julie les éléments coincident avec son acte de décès. Pour information, j'ai retrouvé également son acte de naissance au 3 avril 1835 avec les mêmes  parents.

 

Je me retrouve donc, en fonction de l'acte de mariage de Louis DURIEUX en 1902, avec une mention au Jean Baptiste décédé en 1888 et né en 1818. Et pour tous les autres actes, avec des mentions faisant référence au Jean Baptiste né en 1826.

 

Je n'ai pas retrouvé d'acte de mariage autre que celui de 1853 entre Jean Baptiste DURIEUX et Julie GOBERT, ni à Hergnies, ni à Lourches ni à Bruay.

Je n'ai pas trouvé non plus d'acte de décès pour Jean Baptiste né en 1826 à Hergnies, à Lourches ou à Bruay.

En effet j'avais envisagé un mariage en 1853 entre Jean Baptiste né en 1826 avec Julie. Ce Jean Baptiste décéde et Julie se remarie avec le Jean Baptiste né en 1818 . Une erreur aurait pu se faire entre les 2 maris vu l'homonymie . Le beau-père aurait pu être pris pour le père. 

Surtout que Louis DURIEUX était agé de 8 ans lors du décès de sa mère Julie  et de 15 ans lors du décès de Jean Baptiste DURIEUX né en 1818 ....

Je n'ai pas trouvé d'autres éléments permettant de certifier à 100% la filiation de Louis DURIEUX avec un des 2 Jean Baptiste DURIEUX.

 

 

11 novembre 2016

Quand HOLERAI Silvain épouse GAUCHERE Marie en 1718 et en 1722 ou quand nos ancêtres s'amusent à nous embrouiller ....

Tout commence normalement : Marie HOLERAI (ou AULERAI) fille du défunt Silvain HOLERAI et de la défunte Marie GAUCHER épouse le 19 janvier 1751 à Dampierre en Graçay TURPIN François.

Par conséquent SIlvain HOLERAI et Marie GAUCHER sont décédés avant 1751.

Marie HOLERAI est née le 26 octobre 1726 du légitime mariage de ses parents. Ils se sont donc mariés avant 1726.

 

Là où cela se complique c'est que je trouve un acte de décès d'un Silvain HOLERAI en 1781. Il est veuf de Marie GAUCHERE et est décédé à l'age de 74 ans. Pas d'autre acte de décès retrouvé.

Puis je trouve deux actes de mariage entre Silvain HOLERAI et Marie GAUCHERE en 1718 et en 1722 , le tout à Dampierre en Graçay.

Le premier mariage célébré le 22 février 1718 concerne Silvain HOLERAI , 20 ans, fils de Jean et Marie MELIN et Marie GAUCHERE, 25 ans, fille d'Adrien et Marie VILAIN;

Le second mariage, célébré le 26 novembre 1722 concerne Silvain HOLERAI, 25/26 ans, fils de Jean et Marie MELIN et Marie GAUCHERE, 24ans, fille d'Adrien et Marie VILAIN. A ce mariage, le témoin est Silvain HOLERAI, frère de l'époux.

Il est alors clair que 2 frères portant le même prénom ( Silvain) ont épousé 2 soeurs portant également le même prénom ( Marie). Mais alors de quel couple est issu Marie HOLERAI née le 26 octobre 1726 ?

J'ai tenté de résoudre cette question par les âges annoncés dans les différents actes.

 

Le père de Marie étant décédé en 1751 , le Silvain HOLERAI décédé en 1781 est donc son oncle. Il est agé de 74 ans en 1781 soit une naissance aux alentours de 1707.

Le premier marié des 2 frères a 20 ans en 1718 soit une naissance aux environs de 1698, le deuxième a 25/26 ans en 1722 soit une naissance estimée vers 1696/1697. On est bien loin de 1707 ! Et les frères sont nés à la suite.

 

Je tente alors de trouver des indices par le décès des soeurs Marie GAUCHERE. Celles-ci semblent décédées le même jour ( le mystère attire le mystère !).

Le 20 août 1749 à Dampierre en Graçay est décédée Marie GAUCHERE , 40 ans, et sa soeur 36/37 ans. Le témoin est Silvain HOLERAI.

Là encore les années de naissances déductibles ne sont pas compatibles avec celles obtenues par les actes de mariage.

En effet la première mariée serait née vers 1693 et la seconde en 1698. Par leur acte de décès elles seraient nées en 1709 et vers 1712/1713 ....

 

On peut juste savoir que le plus jeune des Silvain HOLERAI a épousé la plus agée des Marie GAUCHERE en 1718. Et donc que le plus agé des Silvain HOLERAI a épousé la plus jeune des Marie GAUCHERE en 1722.

 

Pour info, en cherchant des actes pour trouver des indices, j'ai trouvé un acte de mariage entre GAUCHER Adrien ( le père des frères Silvain) avec Marie MELIN ( la mère des soeurs Marie) le 19 Novembre 1714. Pas de doute possible le marié étant veuf de Marie VILAIN et la mariée veuve de Jean HOLLERAY.

 

 

2 juin 2016

le brevet de Meyns

Un de mes aieuls a déposé un brevet d'invention : MEYNS Philippe.

Qui est MEYNS Philippe ?

MEYNS Philippe Jacques est né à Oostende le 23 Mars 1788 (en belgique). Il épouse ARDAEN Jeanne. Je suppose en Belgique car je n'ai pas retrouvé d'acte de mariage dans le Pas-de-Calais. Jeanne est née le 12 Août 1797 à Oostende.

La famille vient s'installer en france avant 1825. En effet, j'ai retrouvé l'acte de naissance d'un de leurs enfants, MEYNS Hypolite, à Saint-Pierre-de-Calais le 3 Septembre 1825.

J'ai également retrouvé un document très intéressant: Il a été admis à établir son domicile en France par une ordonnance du roi n° 8531 du 25 mai 1828 à Paris (source : bulletin des lois de la République Française).

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D'autres enfants naitront à Saint-Pierre-de-Calais : Rosalie Elisabeth le 24 mai 1828 et Alexandre le 12 février 1832.

Dans l'acte de naissance de son fils en 1825, Philippe est alors noté comme cabaretier. Puis à partir de 1828, il est enregistré dans les différents actes d'état civil comme fabriquant de tulle, notamment les actes de naissance de ses enfants en 1828 , 1832 etc.

Dans le recensement de 1831 à Saint-Pierre-de-Calais la famille est composée de Philippe (45 ans), Jeanne (32 ans), Laurence (14 ans), Philippe (10 ans), Henri (8 ans), Pierre (6 ans), Rosalie (3 ans ) et du père de Jeanne ARDAEN françois (80 ans).

 Son Brevet

Il dépose un brevet d'invention, de perfectionnement et d'importation de 10 ans le 16 décembre 1837 avec Hazard et Bruxelles à Paris.

Meyns Philippe a donc 51 ans environ quand il dépose le brevet.

Le titre de ce brevet est "mécanisme propre à broder le tulle uni en le fabriquant".

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Ce brevet concerne un mécanisme utilisable dans la fabrication de tulle.

Ses associés sont Wiliam HAZARD et Pierre BRUXELLES.

Comment déposait-on un brevet en 1837 ?

Les brevets ont été crées suite au droit de propriété des inventeurs et auteurs de découvertes reconnu par les lois des 7 janvier et 25 mai 1791. Le conservatoire des Arts et Métiers chargé de recevoir les brevets est situé à Paris.

C'est pourquoi mon aiëul doit déposer son brevet par le biais de Monsieur PERPIGNA, domicilié à Paris qui représentent les 3 associés.

Par ce brevet, les dépositaires bénéficient pendant une durée déterminée d'un droit de propriété qui leur donnent un monopole exclusif pour exploiter ce qui est contenu dans le brevet.

Avec un brevet de perfectionnement on peut simplement perfectionner une invention existante.

Le dossier pour déposer un brevet est constitué :

- d'un mémoire descriptif où on explique les principes, moyens et procédés concernant l'invention

- une lettre adressée au ministre

- des dessins en double exemplaire de l'invention

A l'époque seul est vérifié le bon accomplissement des formalités administratives. Aucune autre vérification n'est faite.

Une fois le brevet validé , il est publié dans le Bulletin des Lois. Cela est obligatoire depuis un arrêté des consuls du 5 vendemiaire an IX

 Importance de l'activité de la fabrication de tulle à Calais au 19ème siècle

L'histoire de la fabrication de tulle commence en Angleterre. Les guerres anglo-francaises affaiblissent le pays et notamment l'activité grandissante de la tulle. Beaucoup de fabriquants anglais viennent s'installer à Calais avec leur savoir-faire et leurs machines.

Dès 1816, Calais est une place forte de la fabrication de tulle. Rapidement le manque de place  poussent les fabriquants à annexer la petite ville voisine : Saint-Pierre-de-Calais ( là où s'intallera la famille MEYNS). Entre 1814 et 1820 sa population se multiplie par 4 !

Puis l'arrêté municipal du 5 juillet 1832 interdisant le travail de nuit dans les fabriques de tulle à Calais augmente encore l'importance pris par Saint-Pierre-de-Calais qui abritera la grande majorité des fabriques.

Devenir du brevet

Malgré l'importance du marché de fabrication de la tulle, la machine inventée par Hazard, Bruxelles et Meyns ne fait plus parler d'elle depuis le brevet. Il faut dire que nombre de machines sont perfectionnées durant cette même période.

Toutefois Bruxelles et Meyns resteront dans ce secteur. Ils sont toujours répertoriés comme fabriquants de tulle à Saint-Pierre-de-Calais par la suite. Bruxelles rue des mariniers et Meyns et Cie rue du Paradis :

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5 mars 2016

Jusqu'où tu es remontée ?

En lisant l'article généathème 2016  du site " la gazette des ancêtres" ( http://la-gazette-des-ancetres.fr/geneathemes-2016-3-nouvelles-idees) , je me suis tout de suite sentie concernée. En effet quand je raconte que je fais de la généalogie, on me demande toujours jusqu'où je suis remontée. Les détails, comme le nombre augmentant d'ancêtres à chaque génération, les actes retrouvés possibles ( baptème, mariage ...) etc intéressent peu. Tout comme les réponses possibles : la génération, les informations estimées, les sources sûres ...

A ce jour, j'en suis à la 13ème génération. A ce stade, je n'ai pas toujours les indications d'âge dans les actes retrouvés.

Mon sosa 4928, PONTEAU Pierre est mon ascendant le plus ancien retrouvé avec une naissance estimée vers 1587. De sa vie, je ne connais que quelques extraits en fonction des documents retrouvés.

Il est décédé le 20 août 1669 à Guines (62) à l'âge de 82 ans environ. Il s'est marié le 31 juillet 1633 à Guines (62) avec BOULLENOIS Antoinette. Dans ce dernier acte je n'ai aucune indication sur la situation des mariés (veuf/ve ou célibataires, âge) ou de renseignements sur la filiation.

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Son épouse Antoinette est née vers 1604. Elle a été inhumée le jour de la Toussaint 1644 (1er Novembre 1644) à Guines à l'âge de 40 ans. Elle est sans doute décédée suite à l'accouchement de sa fille Antoinette. Cette dernière a été baptisée l'avant-veille le 30 octobre 1644.

Pierre et Antoinette ont eu 3 enfants minimum : Françoise , baptisée le 11 juin 1634. Puis Pierre baptisé le 13 janvier 1636 ( mon ascendant) et enfin Antoinette le 30 octobre 1644. Tous 3 à Guines.

Voilà pour la question générale : jusqu'où tu es remontée ? Chacun y trouvera la réponse qu'il souhaite. Et moi cela m'a permis de redécouvrir cet ancêtre du point de vue du plus "lointain" ascendant.

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6 janvier 2016

LOYER Marie

Un des avantages de faire sa généalogie, c'est que cela nous permet de s'interroger sur la vie de nos ancêtres.

En fonction des informations trouvées, notre imagination se met en route. En tout cas la mienne , c'est sur !

C'est encore le cas avec ma sosa 623, LOYER Marie. Et notamment quand je découvre ses 3 mariages. Pas tant par le nombre, mais à cause de la différence d'âge avec son premier mari et le temps très court entre le décès d'un mari et ses remariages.

Elle se marie pour le première fois le 19 avril 1723 à Guines avec Antoine VIGNEROY.

loyer 1723

Un enfant est baptisé le 26 Juin 1723 à Guines ( soit 2 mois après le mariage). Rien de bien extraordinaire, même pour l'époque. Un deuxième enfant est baptisé le 18 août 1726, toujours à Guines.

Son mari Antoine décède le 23 juin 1731 à l'âge de 72 ans. Il avait donc 64 ans lors de son mariage en 1723 et la naissance du premier enfant du couple, 67 ans lors de la naissance du deuxième.

Marie se remarie le 4 septembre 1731 à Guines, soit moins de 3 mois après le décès de son premier mari. L'heureux élu s'appelle MASSET Jacques. Pour lui, il s'agit de son premier mariage. Il est agé de 26 ans environ.

loyer 1731

Ils auront 2 enfants également qui seront baptisés les 16 mars 1733 et 8 juin 1734 à Guines.

Jacques décède le 5 avril 1740 à l'âge de 35 ans. Il était garde des forêts.

Marie se marie une troisième fois le 20 septembre 1740 à Guines avec DESJARDIN Louis. Il est indiqué qu'elle a alors 42 ans ( pas d'erreur de lisibilité c'est écrit en toutes lettres dans l'acte).

loyer marie 1740

 

Par conséquent, elle était agée de 25 ans environ lors de son premier mariage . Soit 39 ans d'écart avec son mari qui en avait 64. Vu la naissance très proche du mariage, on se peut se demander si cela était un mariage d'amour pour légaliser la famille, un mariage de raison pour couvrir la honte d'être mère célibataire ou pour réparer l'égarement d'un homme de la famille... En partant de là , on peut même se demander si le deuxième enfant est réellement du mari ...

Elle se remarie très très rapidement à chaque fois : moins de 3 mois pour le second et 5 mois pour le troisième. Dans la communauté de Guines à chaque fois. Je n'ai pas trouvé les chiffres de la population à cette époque. Selon Wikipédia, en 1794 la population était supérieure à 2000 habitants.

Les mystères attirant le mystère , un doute survient sur son âge avec son acte de décès. En effet LOYER Marie, veuve en troisième noces de Louis DEGARDIN décède le 17 mai 1742 à l'âge de 50 ans. elle aura donc vieillit de 8 ans en 2 ans !

loyer 1742

27 décembre 2015

TARTAR Mathieu, Clocheman

En cherchant les traces de TARTAR Mathieu, j'ai découvert qu'il était "clocheman". Je ne sais pas pourquoi mais tout de suite j'ai voulu en savoir plus.

Ma première idée était que cela signifait sonneur de cloches , ce qui s'est avéré vrai. Mais pourquoi emprunter à la langue anglaise (-man) ? Est-ce liée à la région proche des côtes anglaises ?

Mathieu est indiqué comme clocheman, pour la première fois, lors de son second mariage, le 6 Août 1754 à Eperlecques ( Pas-de-Calais). D'ailleurs ses témoins de mariage sont le vicaire SOUDAN Jean François et le clerc LE BORGNE Cornil François. Le prêtre, Jean François BARLET, indique être un prêtre bachelier en théologie de la sacré faculté de Paris.

Pour moi, cela semblerait signifier que mon ancêtre était attaché à son église et à ses religieux, qui lui le rendaient bien.

Quand TARTAR Mathieu est-il devenu clocheman ?

Lors de son premier mariage, le 9 Juin 1728 à Eperlecques, on ne parle pas de sa profession. Pour les baptèmes de ses premiers enfants non plus. Toutefois, lors du baptème de son 6ème enfant, le 9 Novembre 1742 à Eperlecques, il est précisé que Mathieu est manouvrier. Cette profession est confirmée lors du baptème de son deuxième enfant avec son seconde épouse le 18 décembre 1755 à Eperlecques. Il est aussi répertorié comme ménager lors du baptème de son dernier enfant le 6 avril 1760 à Eperlecques.

Cela signifierait-il qu'il n'a été clocheman que pour une période aux alentours de son remariage ?

De ma première idée, je pensais plutôt qu'il s'agissait d'une activité secondaire. Et que sa profession principale était ménager.

Mais en écrivant cet article, je me suis ravisée sur cette première idée. A l'époque, les cloches sonnaient plusieurs fois par jour. En effet les sonneries remplissaient plusieurs fonctions :  d' alerte, d'information, d'appels civils ou religieux , etc. Entendre sonner les cloches faisait partie du paysage sonore quotidien. A moins d'habiter et excercer à côté de l'église, cela devait être contraignant. Il avait donc pu  être clocheman uniquement à l'occasion d'une absence d'employeur ( il relevait de la classe des domestiques, en tant que ménager/manouvrier).

D'ailleurs dans son acte de décés, il est , à nouveau, indiqué comme clocheman, le 9 janvier 1781 à Eperlecques. Il est alors agé de 84 ans. J'ose espérer qu'à cet âge il ne travaillait plus et était entretenu par sa famille.

De ce raisonnement, une autre question m'est venue : était-ce une activité bénévole ?

J'ai donc fait des recherches pour savoir  ce qu'était un clocheman au XVIIIème siècle.

Dans "Les mémoires de la société d'émulation de Cambrai" (source Gallica) il est indiqué que les vallets d'église étaient appelés des "chocheman" . Dans le "Dictionnaire universel français et latin" (source Gallica), on nous apprend que clocheman est un vieux mot désignant le mouton qui conduit le troupeau par le son d'une cloche pendue à son cou. Et que ce mot provient de 2 mots associés  : cloche et man ( = homme).

On devine aisément l'image avec le mouton conduisant le troupeau, le sonneur de cloches appelant les fidèles ( le troupeau) près de son dieu ( le berger) ou sur le bon chemin ( rappeler l'heure des prières).

Quand au bénévolat, je n'ai pas encore trouvé de réponse tranchée à ce jour...

Mathieu TARTAR a donc été clocheman à l'Eglise d'Eperlecques, au moins à différentes époques de sa vie, au mieux peut-être tout au long de celle-ci. On lui avait confié une mission importante qu'il remplissait à la perfection, semble t-il, puisqu'à 84 ans on ne lui avait pas trouvé de remplacant.

 

 

22 novembre 2015

fiche individuelle de généalogie

Je vais vous donner "ma fiche individuelle" par individu. Je n'ai pas la prétention de dire qu'elle soit parfaite. C' est juste pour partager mon expérience de généalogiste amatrice.

Il s'agit de "repères clés", je note tous les renseignements compris sur les actes. Je note à chaque fois les références de l'acte trouvé à coté des notes prises.

J'ai testé diffèrents modèles, qui reprennent évidemment tous, les 3 grands évènements de la vie... Comme je suis sur généanet, je n'ai pas besoin d'avoir sur ma fiche tous les élèments des ascendants ou descendants. Il s'agit de la fiche que je remplis quand j'étudie un acte juste concernant le sosa concerné. Par conséquent, il n'est pas "enfermé" dans des tableaux ou des cases limitées. 

 

FICHE GENEALOGIQUE N° ( sosa)                                                               - AU RECTO DE LA FEUILLE

NOM (différentes orthographe) + tous les prénoms ( dans un encadré pour ma part)

Né(e) le                                                    Baptisé(e) le 

à

Fils(fille) de ( tous les rensignements concernant le père)

et de ( tous les renseignements concernant la mère)

Prénoms: tous les prénoms dans l'ordre et avec l' orthographe de l'acte 

Témoins de naissance / Parrain- Marraine 

 

Marié(e) le (celui avec l'autre ascendant)         Fiancé(e) le (sinon je note si publications des bans dans une ville différente)

à 

entre (tous les renseignements concernant l'époux)

fils de

et de 

avec (tous les renseignements concernant l'épouse)

fille de 

et de 

Témoins : 

 

Décédé(e) le :                                                                                                   - AU VERSO DE LA FEUILLE 

à

(renseignements concernant le défunt : orthographe du nom, prénoms, âge, profession, situation familiale ...)

Inhumé(e) le 

Témoins de l'inhumation:

 

Enfants :

 

 

 

Divers : je note là quand je trouve sa trace dans d'autres actes , notamment quand il/elle est témoin d'un mariage ou décès ou parrain/marraine pour les éventuels recoupements familiaux. Les lieux de résidence, les autres mariages, les enfants avec d'autres conjoints Etc ...

 

 

 

13 novembre 2015

vercoute Charles François - 3ème partie : sa vieillesse

Charles François est veuf depuis octobre 1782, il ne se remarie pas. Il est père de 9 enfants dont 7 encore vivants. Il demeure à Audruicq où il continue d'exercer la profession de charpentier.

 

Il a la joie d'être témoin au mariage de sa fille Marie Joseph Cécile ( sa septième enfant) le 9 février 1800 à Audruicq, à l'âge de 70 ans. Elle épouse, à 20 ans, DECOBERT Louis François Séraphin Joseph, manouvrier.

 

Charles François meurt le 24 ventôse an 13 de la République Française ( soit le 15 mars 1805), à 20 heures à son domicile. Les témoins officiels de sa mort seront son fils, François VERCOUTE , hussart au 9ème régiment en permission, agé de 27 ans et Guillaume DUPONT , tisserand de 42 ans. Il devait être fier de son fils et en même temps trembler pour ce cavalier militaire, alors sous le commandement du colonel Jean Baptiste BARBANEGRE.  

 

Il sera donc né à Zutkerque, aura vécu à Audruicq et aura épouser une fille de Quelmes.

Il aura connu la Révolution Française, la création des 83 départements français, la Première République, l'annexion de la Belgique (si proche), La terreur et le calendrier républicain ....

 

11 novembre 2015

vercoute Charles François - 2ème partie : sa famille

Charles François se fiance le 20 octobre 1765 à Quelmes. Il s'y marie le 23 Octobre 1765. Il a alors 31 ans, il est charpentier comme son père désormais et il est dit de la paroisse d'audruicq. Ses parents sont toujours domiciliés à Zutkerque. Il vit dans la ville voisine de ses parents. On ne lui connait pas de mariage précédent. Il y vit donc seul et y exerce la nouvelle profession de son père.

Il épouse Marie Isabelle LARDEUR qui a  24 ans. Elle est née à Quelmes et vient d'une famille de laboureur. Elle a perdu son père Philippe et c'est son oncle Thomas LARDEUR qui est déclaré comme son tuteur. Sa mère Marie HENQUENET et son frère Thomas sont ses témoins.

Les témoins de l'époux sont ses parents qui ont fait le déplacement ( une vingtaine de kilomètres). Il n' y a pas de mention de la présence de ses frères et soeurs dans l'acte de mariage. 

 

Ils auront 9 enfants de Juillet 1766 à Juin 1782 , tous nés à Audruicq. Ils sont tous baptisés dans la religion chrétienne à l'Eglise Saint Martin de cette ville. Cette église date de 1670. Entre-temps des baptèmes, une tourelle fut batie en 1772. La famille assiste donc à l'embellissement de leur église. 

eglise

 

Photo de l'église Saint Martin d'Audruicq de nos jours ( source google image)

Les derniers enfants sont des jumeaux ( une fille et un garçon) qui décéderont le lendemain de leur naissance le 15 juin 1782. Hasard malheureux ou suite de couches qui a mal tourné , sa femme Marie Isabelle décède le 5 Octobre 1782 à Audruicq. Charles François sera le témoin de son enterrement. Il ne se remariera pas malgré ses sept enfants à élever.

 

Sa mère, Marie Françoise décède le 15 mai 1795 à Zutkerque, à l'age de 99 ans ! Il ne sera pas indiqué comme témon de son inhumation. Son père était déjà décédé le 28 avril 1771 à Zutkerque, à l'age de 64 ans. Il a été cité comme témoin ainsi que son frère Pierre François de l'enterrement.

 

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